Les conséquences du Covid-19
Tout comme de très nombreuses autres entreprises, la banque mobile N26 a été économiquement touchée par la pandémie du Covid-19. Alors pour cette néobanque qui regroupe pas moins de 5 millions de clients dans le monde, pas question de s’exposer aux conséquences de la crise.
Comme l’a précisé le PDG de la néobanque Valentin Stalf “Il ne s’agit pas seulement de savoir où nous en sommes aujourd’hui, mais où nous allons être dans cinq à dix ans”.
Alors qu’environ 10% de ses effectifs se sont retrouvés en chômage partiel pendant le confinement, la banque organisait une stratégie d’investissement qui a permis de recueillir 100 millions de dollars supplémentaires. Ces investissements devront être utilisés de manière optimale afin de préserver si ce n’est augmenter son positionnement en tant que banque digitale à travers le monde dans le but de faire évoluer le secteur bancaire.
Pour un avenir moins incertain
La stratégie de la banque N26 ? Organiser une nouvelle levée de fonds afin d’obtenir plus de capitaux dans le but de garantir la croissance de l’entreprise. La hausse des paiements en ligne ou des paiements sans contact confirme ce que les dirigeants de N26 pensaient déjà.
L’attrait pour les banques en ligne ne faiblit pas et les usagers utilisent de plus en plus des services digitaux pour gérer leur argent au quotidien. À ce propos, James Fitzgerald de Valar Ventures a insisté sur le fait que « N26 n’est qu’au début de son histoire menant à la transformation de l’industrie bancaire dans le monde entier ».
La souscription de nouveaux clients auprès des banques dématérialisée permet à la banque N26 et à ses investisseurs de rester confiants face au prochains mois. Aujourd’hui payer avec son mobile, ou avec une carte mais sans avoir à saisir le code confidentiel à quatre chiffres devient la norme.
Cette levée de fonds permettra certainement à la néobanque allemande d’atteindre ses objectifs de développement : l’ajout de nouvelles fonctionnalités et de produits financiers toujours plus proches des besoins de ses utilisateurs comme une éventuelle mise en services de crédits…
Car même si le Brexit ne permet plus à la banque d’opérer sur les marchés bancaires au Royaume-Uni, N26 a encore de beaux jours devant elle. L’an dernier elle s’est lancée à la conquête des États-Unis et elle préparerait également un prochain lancement au Brésil, peut-être pour concurrencer Nubank la banque en ligne brésilienne qui a récemment atteint le pallier des 25 millions d’utilisateurs.