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Sommaire

Vous hésitez entre PER et compte-titres  ? Vous êtes au bon endroit pour en savoir plus 🙂!

Voici l’essentiel à retenir :

1️⃣ Le PER et le CTO sont deux enveloppes très différentes, à combiner intelligemment

2️⃣ Le PER est un produit de retraite, le compte-titres un produit de placement boursier

3️⃣ Le compte-titres est idéal pour les investisseurs expérimentés et les objectifs court-terme

4️⃣ DEGIRO et XTB offrent des CTO compétitifs, Ramify offre un excellent PER

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Faut-il choisir un PER ou un CTO ?

Voici le placement à privilégier pour chaque situation :

  1. Profil jeune actif → PER
  2. Profil expérimenté → CTO
  3. Profil prudent → PER
  4. Profil travailleur indépendant → PER

1. Profil jeune actif : miser sur le PER

Pour les jeunes actifs en début de carrière, le Plan d’Épargne Retraite (PER) présente des avantages plus significatifs que le compte-titres. Le PER offre une combinaison unique d’avantages fiscaux immédiats, de potentiel de croissance à long terme et de flexibilité. Ces caractéristiques en font un outil particulièrement adapté pour commencer à construire un patrimoine solide dès le début de la vie professionnelle, tout en optimisant sa situation fiscale.

Le PER se distingue par trois atouts clés pour les jeunes actifs :

1. Un coup de pouce fiscal pour démarrer l'épargne
Les versements sur un PER sont déductibles du revenu imposable, dans la limite de 10% des revenus professionnels de l’année précédente. Pour un jeune actif, cet avantage fiscal peut représenter une motivation supplémentaire pour commencer à épargner tôt, tout en réduisant sa charge fiscale dès les premières années de carrière.
2. Un horizon d'investissement long pour maximiser les rendements
Le PER étant conçu pour l’épargne à long terme, il permet d’investir sur des supports potentiellement plus dynamiques. Un jeune actif peut ainsi profiter de plusieurs décennies pour faire fructifier son épargne, en bénéficiant de l’effet cumulé des intérêts composés et en lissant les fluctuations des marchés financiers sur le long terme.
3. Une flexibilité adaptée aux aléas de la vie
Contrairement aux idées reçues, le PER n’est pas totalement bloqué jusqu’à la retraite. Des cas de déblocage anticipé existent notamment pour l’achat de la résidence principale. Cette flexibilité peut s’avérer précieuse pour un jeune actif dont les projets de vie sont susceptibles d’évoluer au fil du temps.

2. Profil épargnant expérimenté : choisir le compte-titres

Pour les épargnants aguerris qui souhaitent avoir une totale maîtrise de leurs investissements, le compte-titres apparaît comme la solution la plus adaptée. Contrairement au PER, le compte-titres permet d’investir directement sur les marchés financiers, sans filtre et sans limites. Une liberté qui s’accompagne d’une responsabilité accrue, mais qui offre aussi de nombreuses opportunités pour les investisseurs les plus chevronnés.

Le compte-titres présente deux atouts majeurs pour les épargnants expérimentés :

1. Un accès direct à tous les marchés financiers
Avec un compte-titres, vous pouvez investir dans une galaxie d’actifs financiers : actions françaises et étrangères, obligations d’État et d’entreprises, ETF (trackers), warrants, certificats… Vous n’êtes pas limité à une liste prédéfinie de supports, comme dans une assurance-vie ou un PER.

Vous avez accès à l’ensemble des marchés financiers, avec la possibilité de passer vos ordres en temps réel. Un avantage décisif pour saisir rapidement les opportunités et ajuster finement votre allocation.

2. Une gestion autonome et personnalisée de son portefeuille
Le compte-titres offre une liberté totale dans la gestion de son épargne. C’est vous qui décidez de l’allocation de votre portefeuille, des titres à acheter ou à vendre, du moment pour passer vos ordres…

Une autonomie qui permet de coller au plus près à vos convictions de marché et à votre stratégie d’investissement. Vous pouvez ainsi construire un portefeuille unique, reflétant vos choix et votre philosophie d’investissement, sans être contraint par des règles de gestion standardisées.

3. Profil prudent : sécuriser son capital avec un PER

Pour ceux qui cherchent avant tout à protéger leur épargne des aléas des marchés financiers, le PER apparaît plus judicieux que le compte-titres. Le premier atout du PER, c’est la possibilité d’investir sur un fonds en euros. Ce support offre une garantie permanente du capital investi. Concrètement, l’argent placé sur le fonds en euros ne peut pas baisser d’une année sur l’autre, quoi qu’il arrive sur les marchés. Certes, le rendement est limité, autour de 2% par an actuellement. Mais c’est le prix de la sécurité absolue.

Le PER dispose de trois atouts clés pour les profils prudents :

1. La garantie du fonds en euros
Disponible uniquement dans les PER assurantiels, le fonds en euros offre une protection intégrale du capital. L’argent placé sur ce support ne peut pas baisser d’une année sur l’autre, quoi qu’il arrive sur les marchés. Et il rapporte chaque année des intérêts, autour de 2% pour le moment. Le prix de la sécurité absolue.
2. La sortie en rente viagère
Au départ à la retraite, le capital du PER peut être converti en rente, c’est-à-dire en compléments de revenus garantis à vie. Peu importe les accidents de marché ou de santé, ces revenus seront versés chaque mois, jusqu’au décès. Une sérénité qu’aucun autre placement n’offre.
3. La gestion à horizon pour la sortie en capital
Pour ceux qui opteraient pour un retrait en capital, le PER propose une gestion « à horizon ». Ce mécanisme sécurise progressivement l’épargne à l’approche de la retraite, en basculant automatiquement des supports risqués vers des supports sûrs. Un filet de sécurité appréciable.

4. Profil indépendant : choisir le PER

Pour les travailleurs non salariés (TNS) qui souhaitent se constituer une épargne retraite performante et fiscalement avantageuse, le PER est une option de choix. Grâce à ses règles spécifiques pour les indépendants, il leur permet d’optimiser les versements et de réduire significativement leur impôt, tout en préparant sereinement leurs vieux jours.

Le PER présente trois avantages décisifs pour les TNS :

1. Des plafonds de déductibilité avantageux
Pour les TNS, les versements volontaires sur un PER bénéficient de plafonds de déductibilité particulièrement attractifs. Ces plafonds, nettement supérieurs à ceux applicables aux salariés (car supérieurs à 40.000€ chaque année), permettent aux TNS de maximiser l’avantage fiscal lié à leur épargne retraite.
2. Un “lissage” de l'imposition dans le temps
En déduisant leurs versements PER, les indépendants peuvent gommer les pics de revenus des bonnes années. Un levier puissant pour lisser la note fiscale dans le temps, en transférant l’impôt sur les années de moindre activité ou sur la retraite. Très utile pour les professions à fortes variations de revenus.
3. La constitution d'une vraie retraite
Avec des taux de cotisation plus faibles, les TNS touchent généralement une pension de base inférieure à celle des salariés. Le PER leur permet de compenser cet écart en se constituant un complément de retraite conséquent. Avec la sortie en rente viagère, ce supplément est garanti à vie. Rassurant quand on n’a pas de régime complémentaire !

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PER vs Compte-titres : la FAQ !

Pour vous aider à mieux comprendre les particularités du PER et du compte-titres, puis choisir celui qui correspond le mieux à vos besoins, voici les réponses aux questions les plus fréquemment posées sur ces deux produits financiers.

Quelles sont les différences entre un PER et un compte-titres ?

Voici les principales différences entre un PER et un compte-titres :

  1. L’objectif de l’enveloppe
  2. Le mode de gestion
  3. La fiscalité des versements
  4. La disponibilité de l’épargne
  5. La taxation des gains
1. L'objectif de l'enveloppe
Le PER a un objectif unique : permettre à chacun de se constituer une épargne en vue de la retraite, en complément des régimes obligatoires.

Le compte-titres est un outil généraliste qui peut servir une multitude d’objectifs : préparer sa retraite, financer un projet, ou simplement faire fructifier son capital.

2. Le mode de gestion
Dans un PER, l’épargne est gérée dans un cadre assez contraint. L’épargnant a accès à une palette de supports prédéfinie (fonds en euros, unités de compte, parfois titres vifs), et doit respecter certaines règles d’allocation.

Dans un compte-titres, l’investisseur a une liberté totale. Il peut acheter et vendre les titres de son choix, sans aucune contrainte.

3. La fiscalité des versements
Les versements volontaires sur un PER sont déductibles du revenu imposable, dans certaines limites. Cet avantage fiscal immédiat n’existe pas pour les versements sur un compte-titres, qui sont réalisés avec de l’argent net d’impôt.
4. La disponibilité de l'épargne
Dans un PER, l’épargne est bloquée jusqu’à la retraite, sauf en cas de déblocage anticipé limité (invalidité, décès, expiration des droits au chômage, achat de la résidence principale…).

Dans un compte-titres, l’argent est disponible à tout moment. L’investisseur peut retirer ses fonds quand il le souhaite, en vendant ses titres.

5. La taxation des gains
Dans un PER, les plus-values générées ne sont pas fiscalisées tant que l’argent reste dans l’enveloppe. Elles sont soumises à l’impôt seulement à la sortie, au moment de la retraite.

Dans un compte-titres, les gains sont taxés au fil de l’eau, dès qu’un titre est vendu. Les plus-values sont soumises à la « flat tax » de 30% (impôt sur le revenu + prélèvements sociaux)

Quels sont les objectifs d’un PER et d’un compte-titres ?

L’objectif du PER est d’accumuler une épargne en vue de la retraite, tandis que l’objectif du compte-titres n’est pas défini à l’avance. Le PER a été lancé en mai 2019 spécifiquement pour cet objectif d’épargne retraite : pour encourager les dépôts d’argent, le gouvernement a décidé que les épargnants pouvaient utiliser leurs versements pour réduire leur impôt sur le revenu chaque année. Exemple : vous versez 1.000€ sur votre PER cette année, et vous paierez 1.000€ d’impôt en mois l’année prochaine.

👉 Contrairement au PER, le compte-titres n’a pas d’objectif prédéfini. C’est un outil de gestion patrimoniale polyvalent, qui peut servir une multitude de desseins : préparer sa retraite, certes, mais aussi financer un projet à moyen terme (achat immobilier, création d’entreprise…), se constituer une réserve d’argent disponible, transmettre un capital à ses proches… Chaque investisseur utilise son compte-titres en fonction de sa situation et de ses projets de vie.

Quel est le plus avantageux fiscalement entre un CTO et un PER ?

Le PER est plus avantageux fiscalement que le compte-titres ordinaire (CTO) pour la grande majorité des contribuables. Le PER permet de déduire ses versements de son revenu imposable, ce qui réduit immédiatement l’impôt à payer. Cet avantage fiscal à l’entrée n’existe pas avec un CTO, où les versements sont réalisés avec de l’argent net d’impôt. De plus, le PER offre un cadre fiscal privilégié à la sortie, avec une taxation réduite sur les rentes viagères ou un étalement de l’imposition sur les sorties en capital.

Voici une comparaison point par point des avantages fiscaux du PER et du CTO :

Le PER est fiscalement avantageux pour :

  • Tous ceux qui veulent payer moins d’impôts pendant la phase d’épargne : la déductibilité des versements volontaires sur un PER permet de réduire son impôt sur le revenu, dans la limite de 10% des revenus professionnels de l’année précédente
  • Les contribuables fortement taxés (TMI de 30% ou plus) : plus le taux marginal d’imposition (TMI) est élevé, plus l’économie d’impôt permise par le PER est importante. Par exemple, un versement de 1.000€ sur un PER génère une réduction d’impôt de 300€ pour un TMI de 30%, et 450€ pour un TMI de 45% !
  • Ceux qui liquideront leur PER en rente viagère : les rentes issues d’un PER sont soumises à l’impôt sur le revenu, mais après un abattement de 10%. Une taxation plus douce que pour les rentes classiques ou les pensions de retraite

Le CTO n’a pas d’avantage fiscal spécifique, sauf pour :

  • Les épargnants recherchant une grande flexibilité : le CTO permet de retirer son capital à tout moment sans pénalité fiscale, idéal pour ceux qui souhaitent garder une liberté totale d’utilisation de leur épargne
  • Les épargnants souhaitant transmettre leur patrimoine de leur vivant : le CTO offre la possibilité de donner des titres, permettant ainsi une transmission anticipée du patrimoine avec des avantages fiscaux liés aux donations

Peut-on détenir à la fois un PER et un compte-titres ordinaire ?

Oui, il est tout à fait possible de détenir à la fois un PER et un compte-titres ordinaire (CTO). Ces deux enveloppes ne sont pas exclusives l’une de l’autre, bien au contraire. Elles sont même complémentaires dans une stratégie patrimoniale bien pensée. Le PER est dédié à la préparation de la retraite, avec une logique d’épargne à long terme et un cadre fiscal spécifique. Le CTO est un outil de gestion de portefeuille plus souple et polyvalent, qui permet de servir une multitude d’objectifs (épargne de précaution, financement de projets, transmission…).

👉 Cette complémentarité est particulièrement intéressante pour les contribuables fortement imposés. Ils peuvent utiliser le PER pour réduire leur impôt pendant la phase d’épargne, et le CTO pour gérer plus librement leur patrimoine financier. Bien sûr, cette stratégie implique d’avoir une capacité d’épargne suffisante pour abonder les deux enveloppes. Il faut aussi être capable de respecter l’horizon de long terme du PER, sans puiser dans cette épargne retraite pour alimenter son CTO.

Quels sont les frais à prévoir avec un PER ou un CTO ?

Voici les frais à prévoir :

  1. Frais sur versement (PER)
  2. Frais de gestion (CTO & PER)
  3. Frais de courtage (CTO)
  4. Frais sur les versements (PER)

Voici ce qu’il faut retenir sur les frais des PER et CTO : 👇

Assurance-vie en gestion libre :
Les frais

Type de frais

Moyenne

Nature des frais

Frais sur versement

0% à 5%

Traitement des dépôts d’argent sur le contrat

Frais de gestion annuels

0% à 1%

Gestion de l’assurance-vie

Frais de gestion des UC

0,5% à 2,5%

Gestion des supports logés dans le contrat

Frais d'arbitrage manuel

0% à 1%

- Exécution des ordres d’achat et vente
- Traitement des mouvements de fonds

Frais d'arbitrage automatique

0% à 1%

- Exécution des ordres d’achat et vente
- Traitement des mouvements de fonds

Frais de sortie en capital

0% à 5%

Gestion des retraits d’argent du contrat

Frais de sortie en rente

0% à 5%

Gestion de la rente viagère

Voici quelques points d’attention sur les principaux postes de frais :

1. Les frais sur versement (PER)
Certains PER appliquent encore des frais à chaque versement, pouvant aller jusqu’à 5% des sommes épargnées. Ces frais d’entrée pénalisent lourdement la performance future, surtout pour les petits versements. Mieux vaut privilégier les PER sans frais sur versement, de plus en plus nombreux.
2. Les frais de gestion du contrat (PER et CTO)
Prélevés chaque année par l’établissement gestionnaire, ces frais rémunèrent la tenue du contrat. Ils sont exprimés en pourcentage des encours gérés. Bien que limités à 0,5% ou 1% par an, leur impact est loin d’être négligeable sur le long terme, par effet de capitalisation. Sur 30 ans, 1% de frais en plus ou en moins peut changer le capital final de plusieurs milliers d’euros !
3. Les frais de courtage (CTO)
Les frais de courtage sont facturés à chaque passage d’ordre d’achat ou de vente sur un CTO. Exprimés en pourcentage du montant de la transaction, ils peuvent rapidement devenir dissuasifs pour ceux qui passent beaucoup d’ordres. Pour les petits portefeuilles ou les investisseurs actifs, mieux vaut privilégier les CTO à frais de courtage réduits, quitte à avoir moins de services annexes.

Quel est le produit le plus risqué entre un compte-titres et un PER ?

Un compte-titres est plus risqué qu’un PER dans la pratique. Cela tient principalement à la liberté totale d’investissement offerte par le CTO, qui permet des stratégies plus agressives et spéculatives. Dans un CTO, l’investisseur peut par exemple concentrer tout son capital sur une seule action très volatile ou utiliser des produits dérivés à fort effet de levier, ce qui n’est généralement pas possible dans un PER !

Il y a aussi 3 autres facteurs qui peuvent rendre un CTO plus risqué qu’un PER :

1. L'absence de contrainte temporelle dans un CTO
Contrairement au PER qui est conçu pour l’épargne à long terme, le CTO n’impose aucune durée de détention. Cette flexibilité peut encourager des comportements de trading fréquent ou de prise de risque à court terme, potentiellement plus dangereux pour le capital.
2. Le manque de gestion pilotée automatique
La plupart des PER proposent une gestion pilotée. L’épargnant confie son épargne à une gestion experte, qui va piloter les achats et reventes de titres. A l’approche de la retraite, le capital est progressivement rapatrié en argent ou sur des supports garantis comme le fonds euros. Très peu de comptes-titres proposent ce service de gestion pilotée.
3. L'absence de diversification obligatoire
Les PER, notamment en gestion pilotée, sont automatiquement très diversifiés : fonds actions, immobilier, private equity… Dans un CTO, rien n’empêche l’investisseur de mettre “tous ses œufs dans le même panier”, augmentant ainsi considérablement le risque de perte en capital.

Est-il possible de transférer des titres d’un CTO vers un PER ?

Non, il n’est pas possible de transférer des titres d’un CTO vers un PER. Il y a entre eux une différence de nature juridique qui empêche ce transfert. Le CTO est un compte de dépôt de titres, tandis que le PER est un contrat d’assurance ou un compte d’épargne réglementé. Ces formats juridiques très distincts font que les assureurs et les courtiers en Bourse ne se transfèrent pas de placements entre eux.

👉 L’avantage fiscal lié au PER empêche aussi ce transfert. Il bénéficie d’un régime fiscal particulier, à savoir la déductibilité des versements (vous versez 100€, vous retranchez 100€ d’impôt à payer sur l’année !). Un transfert direct de titres ne permettrait pas de bénéficier de cet avantage fiscal. L’épargnant peut vendre ses titres sur le CTO, puis effectuer un versement en numéraire sur le PER. En résumé, bien qu’un transfert direct soit impossible, des stratégies alternatives permettent de réorienter son épargne.

Le PER est-il adapté à une stratégie de trading court terme ?

Non, le PER n’est pas adapté à une stratégie de trading court terme. Le Plan d’Épargne Retraite est conçu comme un produit d’épargne long terme, visant à préparer la retraite : un capital à utiliser au moment de quitter son travail, une rente pour compléter ses revenus. Sa structure, ses avantages fiscaux et ses contraintes sont pensés pour encourager une épargne stable et durable, ce qui va à l’encontre des principes du trading court terme.

Il y a aussi 3 autres raisons majeures qui rendent le PER inadapté au trading court terme :

1. Les frais d'arbitrage fréquents
La plupart des PER imposent des frais pour chaque changement d’allocation (arbitrage). Ces frais, même s’ils semblent faibles (souvent entre 0,5% et 1% du montant arbitré), peuvent rapidement éroder les gains potentiels d’une stratégie de trading fréquent. Sur un CTO, en comparaison, les frais de transaction sont généralement plus bas et mieux adaptés au trading actif.
2. La gamme limitée de supports d'investissement
Les PER offrent une sélection restreinte de supports d’investissement, principalement des fonds et des ETF. Les outils spécifiques au trading court terme comme les CFD, les options ou les futures ne sont pas disponibles. Cette limitation exclut d’office les stratégies de trading.
3. Le blocage des fonds jusqu'à la retraite
L’un des principes fondamentaux du PER est le blocage des fonds jusqu’à la retraite (sauf cas exceptionnels de déblocage anticipé). Cette contrainte va à l’encontre de la flexibilité nécessaire pour une stratégie de trading court terme, où l’épargnant peut avoir besoin de retirer ses gains ou son capital à tout moment.

PER vs CTO : en conclusion

Il apparaît que le CTO offre une flexibilité bien meilleure au PER et convient mieux pour des objectifs à court ou moyen terme. Il n’impose aucune contrainte de durée ou de motif de retrait, permettant d’investir librement sur les marchés financiers. Le CTO est idéal pour les investisseurs qui souhaitent garder un contrôle total sur leurs investissements et qui n’ont pas nécessairement besoin des avantages fiscaux liés à la retraite.

Totalement différent, le PER est taillé pour préparer sa retraite, offrant des avantages fiscaux immédiats et une fiscalité avantageuse à la sortie. Il permet de réduire son impôt sur le revenu pendant la phase d’épargne, tout en constituant un capital ou une rente pour la retraite. Le PER est particulièrement intéressant pour les personnes fortement imposées ou celles qui anticipent une baisse de leurs revenus à la retraite.

👉 En définitive, le choix optimal pourrait être de combiner les deux produits. Un PER pour bénéficier des avantages fiscaux et préparer sa retraite, et un CTO pour disposer d’une épargne plus liquide et flexible. Cette approche permet de diversifier non seulement ses investissements, mais aussi ses avantages fiscaux et ses horizons de placement, offrant ainsi une stratégie patrimoniale équilibrée et complète.

Une suggestion ou une remarque sur PER et compte-titres ? Mettez-nous un petit commentaire, on se fera une joie de vous répondre ou de rebondir sur vos remarques ! 🙂

Note éditoriale : certains liens de ce dossier sont des liens d'affiliation pouvant faire l'objet d'une rémunération. Cette rémunération n'impacte nullement le travail de nos rédacteurs dans leurs analyses. Voici notre méthodologie d'analyse complète.

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