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Sommaire

 

Pendant la crise du coronavirus, la France s’est émue à la vue d’étudiants faisant la queue devant des distributions alimentaires. Par ailleurs, plusieurs enquêtes ont démontré l’augmentation des cas de dépression en période de covid, notamment pour les étudiants. Cette année, avec l’inflation, leur situation s’aggrave, et le gouvernement débloque donc plusieurs aides.

1. Des aides pour les boursiers

Pour l’année universitaire 2022-2023, les bourses versées aux étudiants seront revalorisées. Pour l’instant, aucune information n’a été donnée concernant le taux d’augmentation ou s’il dépendra par exemple de l’échelon (0bis à 7).

Les bourses d’études sont distribuées sous condition de ressources afin d’offrir une certaine autonomie financière aux étudiants. En 2020-2021, on comptait 750 000 boursiers en France, soit presque 40% du total des étudiants. Près de la moitié d’entre eux pourront ainsi bénéficier de cette revalorisation des bourses.

Par ailleurs, afin de soutenir les étudiants les plus vulnérables, le gouvernement a décidé le versement exceptionnel d’une « prime inflation » à la rentrée prochaine. D’un montant de 100€ et de 50€ supplémentaires par enfant, cette indemnité sera versée à tous les Français bénéficiaires de prestations sociales (RSA, AAH, Aspa, APL). Les 800 000 étudiants bénéficiaires de l’APL et boursiers pourront donc eux aussi recevoir ce chèque alimentaire de 100€.

Les conditions de versement n’ont pas encore été annoncées par le gouvernement, mais la probabilité d’un virement sur le compte bancaire des étudiants boursiers ou bénéficiaires des APL est l’option la plus probable.

2. Repas universitaire à 1€

Les étudiants boursiers et les étudiants non boursiers en situation de précarité pourront continuer à bénéficier des repas à 1€ dans les restaurants universitaires. Normalement à 3,30€, le repas coûtera donc 2,30€ de moins pour les étudiants concernés. Sur un mois (20 repas), cela représente une économie de 46€.

La France compte plus de 500 restaurants universitaires. Fin janvier 2021, devant la détresse de nombreux étudiants, le Président de la République Emmanuel Macron annonçait la mise en place du repas universitaire à 1€ pour l’ensemble des étudiants français.

En avril 2021, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Frédérique Vidal a annoncé que cette mesure a servi à de nombreux étudiants : en trois mois, près de 5,5 millions de repas avaient été distribués.

Face au reflux de la crise Covid, le gouvernement avait annoncé sa volonté de mieux cibler les étudiants les plus vulnérables. A compter du 31 août 2021, les repas universitaires à 1€ ont donc été réservés aux étudiants boursiers et à ceux en situation de précarité. Une mesure reconduite pour l’année 2022.

3. APL revalorisée

Les allocations pour le logement (APL, ALF et ALS) vont bénéficier d’une augmentation de 4%. Pour une aide de 200€ par mois, cela représente donc 96€ en plus par an pour couvrir une partie de son loyer. Ce sont donc environ 3 millions de foyers qui pourront bénéficier de l’augmentation de l’APL.

En complément de l’APL revalorisée, le gouvernement a également annoncé le plafonnement de la hausse des loyers à 3,5%. Pour un loyer de 600€ dans une résidence étudiante privée, par exemple, le nouveau loyer ne pourra pas dépasser 621€ après augmentation pour l’année 2022. Un coup de frein face à l’augmentation des loyers, qui devrait normalement atteindre 5,5% en 2022 sans ce plafonnement.

En 2021, les étudiants français dépensaient en moyenne 613€ par mois pour leur loyer – un chiffre en augmentation depuis plusieurs années consécutives. La revalorisation des allocations de logement et le gel de la hausse des loyers permettent ainsi de préserver le pouvoir d’achat des étudiants dans ce contexte inflationniste.

4. Prime carburant

Dès octobre 2022, une « indemnité carburant » d’au maximum 300€ sera normalement versée aux travailleurs modestes qui utilisent leur voiture dans un but professionnel : le trajet entre le domicile et le lieu de travail ou le trajet pour accomplir des missions (par exemple : une infirmière qui visite ses patients à domicile).

Cette prime carburant pourrait donc aussi être versée aux 40% d’étudiants qui travaillent à côté de leurs études, en fonction de leurs revenus. En-deçà de 9400€ de revenus annuels, ils pourront ainsi bénéficier d’une prime de 200€, et de 100€ pour des revenus compris entre 9400 et 14 100€.

A noter qu’une surprime est accordée si l’étudiant est considéré « gros rouleur » : s’il fait plus de 12 000 km par an avec son véhicule, ou si le trajet entre le domicile et le travail est de plus de 30 km. La majoration est de 50%, soit 150 ou 300€, selon la prime de base.

Si vous êtes étudiant et éligible à cette prime, vous pourrez en faire la demande via un site internet dédié, mais des sms et e-mails seront envoyés pour prévenir les ayants-droits.

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