Une levée de fond de 60 millions d’euros
SolarisBank, spécialiste de la création de produits bancaire, a réussi une nouvelle fois à réaliser une levée de fond efficace s’élevant à 60 millions d’euros. Dans un communiqué dévoilé fin juin, la fintech basée à Berlin permet d’atteindre alors 320 millions d’euros.
Une très bonne nouvelle pour les investisseurs déjà engagés avec Solarisbank et son directeur Roland Folz, SolarisBank a su s’entourer de nouveaux investisseurs comme HV Holtzbrinck Ventures, Storm Ventures et Samsung Catalyst à hauteur de 30 millions d’euros en moyenne.
L’autre moitié de la levée de fonds a été apportée par des investisseurs déjà engagée avec la fintech :
- ABN Armo Ventures
- Hegus
- Lakerstar
- BBVA
- SBI Group
- Global Brain
Solarisbank se développe à vitesse grand V avec 120 millions réunis en seulement quatre ans. Spécialisée dans le domaine du Bank-as-a-service, la finteh pourra continuer à étendre son activité grâce à cette nouvelle levée de fond et ainsi proposer des produits et services aux banques en ligne et néo-banques.
Actuellement, SolarisBank compte des centaines de milliers de comptes dans plus de 50 sociétés. L’activité de Solarisbank est semblable à celle de la fintech bank-as-a-service française Treezor qui a apporté son expertise à la néo-banque pour les professionnels Shine.
SolarisBank peut-elle profiter du scandale Wirecard ?
Ces dernières semaines, le monde bancaire a été bouleversé par le scandale Wirecard. Ses dirigeants ont été accusés par la justice allemande d’avoir maquillé les comptes pour satisfaire leurs investisseurs. Dernièrement, l’entreprise basée à Munich a déposé le bilan et ses créanciers risquent de ne pas revoir les millions d’euros dus. Les comptes de l’année 2019 n’ont pu être certifié alors les banques ont vite stopper leur accompagnement financier.
Ce scandale pourrait permettre à Solarisbank d’occuper la place laissée libre par Wirecard. Le directeur de Solarisbank a rappeler que les produits et les services développés et commercialisés par Wirecard sont équivalents à ceux de sa fintech, donc certains clients de l’entreprise munichoise pourrait se tourner vers la société basée à Berlin.
Par exemple, la néo-banque Kontist était à la fois la cliente de Solarisbank (pour les comptes) et Wirecard (pour la carte Mastercard), mais suite au scandale, la banque mobile a souhaité quitter le réseau Mastercard et proposer des cartes Visa à ses clients en s’entourant de Solarisbank pour l’émission et la gestion des cartes bancaires. Reste à savoir si d’autres anciens clients de Wirecard se tournera vers Solarisbank dans les mois à venir. Selon la Longevity Bank, d’autres néo-banques seraient prêtes à devenir clientes de la fintech dirigée par Roland Folz.